La spirale infernale

Ce fut un choix difficile ou, étrange. Peut être même un choix incohérent.
Ce choix là fut fait en référence à notre première « production », chef d'oeuvre d'abandon, de difficulté : maudit en somme. La liste des problèmes fut longue. Il semble évident pourtant qu'une première expérience se doit d'être catastrophique. Pour commencer, pour apprendre.
Alors, quand le réalisateur doute, de tout, de rien, de lui, il tente quand même de se ressaisir, par amour. Amour ? Par amour de SA vision. L'évidence est là, ici (regardez mieux).

Vous l'aurez compris, c'est la passion qui nous anime. Les mots, les phrases, les images, elles reflètent sans conteste cette passion. Et puis, au travers de la catastrophe, par hasard (ou parce que c'est le destin (peut être suis-je seul à défendre cette théorie)) j'ai, nous avons, découvert la façon dont nous voulions faire du cinéma : vision simple et épurée, calme, silencieuse, musicale. Une alternance de contrastes : sombre et clair, silencieux et bruyant, immobile et en mouvement, vide et plein...
Le titre de notre premier court métrage reflète cet état d'esprit : « Ombre ».

Le prochain débat portera sur, alors, qui est vraiment maudit ?
Peut être moi.....

Bon voyage dans la spirale infernale, et merci à tous,

Anthony